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Clé d’identification

  • Étoile de mer de grande taille, (30 à 40 cm, parfois 80 cm !)
  • 5 bras bien différenciés, robustes et rigides, arrondis et effilés
  • Gros piquants épais, hérissés, émergeant de touffes de pédicellaires
  • Couleur extrêmement variable : verte, grise, orangée, jaune, violette, rose…
  • Une zone photosensible rose au bout de chaque bras

Description :

Etoile de mer de grande taille, couramment 30 à 40 cm mais pouvant exceptionnellement atteindre 80 cm, l’astérie glaciaire peut présenter des couleurs variables en fonction de sa localisation mais aussi de sa taille. Souvent dans des tons brun foncé, grisâtres, vert olive ou bleu sale pour les individus de petite dimension, elle peut afficher également des nuances de violet à rose, d’orange à brun-rouge, de blanchâtre, voire des motifs gris-jaune pour les plus grands individus. Ces teintes peuvent même se trouver mélangées entre elles.

Cette espèce est présente depuis les premiers mètres jusqu’à plus de 200 mètres de profondeur, elle vit principalement sur des substrats durs, rocheux, dans des fissures et des cavités, sous la face inférieure des pierres…
On la rencontre également sur des substrats plus meubles de fonds sablo-vaseux, notamment les étendues de sable grossier.

Habitat : La distribution de l’étoile de mer glaciaire est très vaste, depuis les côtes norvégiennes jusqu’à l’Afrique du Sud, en passant par Cap Vert, les Canaries, et les Açores. Cette espèce est aussi très présente dans l’ensemble du bassin méditerranéen, des côtes franco-espagno les à la Turquie, ainsi que sur l’ensemble du littoral nord-africain. Étrangement, elle semble absente (ou rarissime) en Manche et en mer du Nord…

Alimentation : Vorace carnivore, grande prédatrice d’invertébrés, charognarde à l’occasion, Marthasterias glacialis se nourrit essentiellement de mollusques bivalves (huîtres, moules, coquilles St-Jacques, etc.) dont elle est capable d’ouvrir les coquilles grâce à la force de ses bras. S’arc-boutant sur l’animal grâce à ses podia à ventouses, elle exerce une très forte pression pour écarter les valves, obligeant la proie à s’entrouvrir. Puis elle dévagine son estomac à l’intérieur du bivalve pour y libérer des sucs digestifs. Les tissus de la proie seront ensuite absorbés sous forme semi-liquide par l’estomac de l’astérie. L’étoile de mer glaciaire mange également des oursins qui, s’ils ne sont pas fortement ancrés sur un substrat rocheux, seront retournés et dévorés. Elle s’attaque aussi à des crustacés, des gastéropodes, des poissons blessés…

oumaima sabri
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